En France, les problèmes cardiovasculaires sont responsables d'un tiers des décès. C'est la première cause de décès chez les femmes et la deuxième cause pour les hommes. Cependant ces taux de décès sont les plus faibles de l'Union Européenne pour des raisons encore mal connues. L'alimentation n'y est certainement pas étrangère. Elle joue en effet un rôle primordial dans l'apparition de ces problèmes cardiovasculaires.
Parmi les causes des maladies cardiovasculaires, la plus importante est l’athérosclérose, phénomène dégénératif qui atteint les artères en diminuant leur élasticité et en créant une diminution, voire un arrêt du flux artériel.
De nombreux facteurs en cause
Cette pathologie qui recouvre plusieurs maladies (cardiopathies ischémiques, maladies vasculaires cérébrales etc.) relève de facteurs multiples : génétiques, nutritionnels, obésité, sédentarité, tabac, hypertension, diabète. Parmi ces causes, les facteurs alimentaires ont une place très importante et leur rôle dans la pathologie cardiovasculaire fait l’objet de multiples recherches depuis 50 ans dans le but de mieux prévenir et contrôler ces maladies.
Gare au cholestérol !
La relation entre les graisses alimentaires et l’athérosclérose a été mise en évidence depuis les années 1960. Un taux trop élevé de cholestérol dans le sang - ou hypercholestérolémie - est lié à l’athérosclérose artérielle, notamment des artères coronaires. Ce taux dépend en partie de l’équilibre entre apports en acides gras saturés et insaturés. On a ainsi mis en évidence dans certaines études épidémiologiques une réduction de la fréquence des maladies coronariennes après modification des apports alimentaires en lipides. Parallèlement, on a utilisé des médicaments pour faire baisser le cholestérol, avec les mêmes résultats.
Dans les années 1970, on a distingué la quantité de cholestérol circulant porté par les lipoprotéines de haute densité (HDL) qui ont une action préventive sur la maladie coronarienne, à celles portées par les lipoprotéines de basse densité (LDL) qui ont augmentent les risques. Le HDL-cholestérol a tendance à augmenter avec l'apport de lipides dans l'alimentation, quelle que soit la nature des acides gras.
Trop de glucides ou d'alcool...
La mesure des HDL et LDL du sang a donc une valeur de signification plus précise en terme de risque que la seule mesure du cholestérol. D’autre part l’augmentation d’autres composants lipidiques présents dans le sang, les triglycérides, est un facteur de risque supplémentaire de l’athérosclérose. Elle est favorisée par un régime trop riche en glucides et par de fortes doses d’alcool.
Par ailleurs, la diminution du risque coronaire, si elle est bien liée à la réduction des acides gras saturés et à l’augmentation des acides gras insaturés, répond à des mécanismes complexes et non encore complètement identifiés, notamment pour ceux de nature génétique. On parle depuis longtemps "d’hypercholestérolémie familiale", et il y aurait des sujets répondeurs et d’autres non-répondeurs à l ‘élévation du LDL cholestérol après une régime enrichi en cholestérol, en raison de la présence d’un gène particulier. Cette voie de recherche se développe beaucoup actuellement.
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كيف لايحتار فكر المادحينْ ؟! في صفات المصطفى الهادي الأمينْ لوسمعتَ الجذع في يوم الحنينْ أنّ شوقاً وحنيناً..شاقه فقدُ الرسولْ
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